Nous sommes donc partis avec Nico avec l’envie de passer la barrière de corail au fond du lagon… Sérieux défi, que d’aucuns (ils se reconnaîtront) nommeraient « défi Fouille ». Seulement pour y parvenir, une bonne nage nous attendait et allait nous réserver quelques surprises. Première étape, se frayer un passage entre les récifs de corail du lagon. Pas de « frontal » possible, c’est plutôt un labyrinthe peuplé par d'innombrables organismes vivants. La mission fut rude: à mesure que l’on s’approchait, le courant se renforçait nous ramenant d’où on venait. La progression était lente et crevante. A dix mètres du but, Nico me convainc d’aller se poser sur une petite plage à côté et de renoncer. Seulement, voulant se poser rapidement et profitant du courant, il se dirige vers une partie où le reef est à fleur d’eau avec des bonnes petites vagues qui éclatent. Je ne l’avais pas suivi, j’étais immobile dans l’eau en regardant le fond, quand je vois un poisson ( à cet endroit ils étaient peu nombreux en raison du courant), anormalement gros et long ! Je constate que je suis à
La barrière de corail se situe au niveau des vagues au loin...
Cette plage si agréable aux allures d’île vierge, voit son calme régulièrement troublé en période touristique par 3 ou 4 bateaux déposant leurs flux de touristes (en nombre limité cependant). Étant les premiers sur le site, on les a vu débouler et s’installer en nous délogeant de notre premier squat. L’ambiance a tourné au vinaigre, lorsqu’ils ont fait péter leur zouk et que l’un des « animateurs » s’est senti obligé d’attraper un iguane pour divertir ses clients en mal d’exotisme. Lorsqu’ils ont quitté les lieux, ces derniers ont oublié de ramasser les sacs contenant leurs déchets. Le comble de cette histoire, c’est que c’est nous qui avons été la cible d’un responsable du site travaillant pour l’ONF. Cette dame, si honorable soit-elle, n’avait pas fait le moindre effort pour surveiller le site exposé à ces quatre groupes d’une vingtaine de personnes. Elle s’est tout de même permis de nous reprocher d’être venu avec un pêcheur et a même menacé celui-ci d’une plainte et de poursuites. Mais au fait, pour qui est censé travailler une personne rémunérée par l’ONF ? Est-ce pour l’office nationale des forets comme le nom le précise ou doit-elle veiller au respect du monopole instauré par les compagnies détenant le business ? Je vous laisse vous faire votre propre opinion mais je reste circonspect quant à l’utilité de la présence de cette dame sur Petite-Terre...
Tout cela ne nous a cependant pas empêché de kiffer notre journée. J’ai eu la chance de voir le même jour (chose exceptionnelle), un requin, une tortue, une raie avec une roussette et des dizaines de poissons multicolores. Excusez toutefois l’absence d’images, l’appareil ayant été fortement endommagé suite à l’attaque du requin…
1 commentaire:
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