La vie est ainsi faite...
L'existence humaine est rythmée par des phénomènes récurrents qui constituent ce qu’on nomme « la vie quotidienne ». Or en partant en Guadeloupe, nous pensions nous extraire un peu de cette routine particulièrement prononcée à Paris. Le tryptique classique « métro, boulot, dodo » est derrière nous mais d’autres nouvelles habitudes sont apparues. Certaines ne sont d’ailleurs pas franchement désagréables. Ainsi aller surfer tous les week-ends n’est pas forcément perçu comme une contrainte. A l’inverse, depuis deux semaines, à chaque retour à la kaz nous découvrons un intrépide scolopendre tentant de violer notre espace privé. La semaine dernière cette bête peu séduisante et dangereuse (piqure très forte, comparable à celle d'un scorpion mais très rarement mortelle) s’ était aventurée dans mon évier alors que je faisais la vaisselle. Je vous laisse consulter le message d’Elisabeth (lien en haut à droite) pour connaître le traitement réservé à cette créature inutile. Ce dimanche, le scolo était scotché sur un mur de la terrasse. Avant qu’il nous tombe dessus comme une vermine, je lui ai donc fait gouté copieusement une lotion anti-fourmis ce qui a provoqué sa chute. Je l’ai ensuite découpé en plusieurs morceaux. Mais cette bête est coriace, car très ancienne, elle a réussi à traverser les époques. Le pire, c’est qu’on est obligé de se transformer en véritable bourreau puisque même découpé en plusieurs morceaux, le scolo parvient à se ressouder et à survivre. Que faire sinon l’immoler ?
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